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Sécurité routière en France et dans le monde

La sécurité routière en France est un enjeu majeur de santé publique et de protection des personnes. Les principales campagnes de prévention routière, les évolutions réglementaires et les mesures de contrôle adoptées par le gouvernement visent à inciter les conducteurs à se conformer aux dispositions du code de la route.

En 2013, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) a publié un rapport choquant sur la sécurité routière mondiale : 1,24 millions de personnes meurent sur la route chaque année dans le monde.

La sécurité routière en France

De l’après-guerre à aujourd’hui, environ 690 000 personnes ont été tuées sur les routes de France.

Un livre blanc sur la sécurité routière a été publié en 1989. Il décrit les principales orientations des politiques futures et identifie la nécessité d’améliorer les contrôles et sanctions. A partir de 1990, plusieurs grandes mesures ont été prises :

  • Le MAS a été fixé à 50 km/h dans l’agglomération.
  • La teneur en alcool dans le sang a été réduite à 0,5 g/l.
  • Le permis ponctuel a été introduit.
  • Le véhicule est équipé d’airbags.

Avec ces mesures, le taux de mortalité baisse de 20%, alors que le trafic global a augmenté de 20%. En 2000, 16 personnes ont été tuées pour chaque milliard de kilomètres parcourus.

En octobre 2015, la France a adopté 55 nouvelles mesures relatives au cadre réglementaire et législatif, ce qui a permis de stabiliser le taux de mortalité routière en 2016, alors que le trafic routier augmentait. La Commission nationale de la sécurité routière (CNSR), réorganisée en janvier 2017, a continué de travailler au sein de quatre nouveaux comités et la CISR a annoncé 18 nouvelles mesures le 9 janvier 2018.

La France espère réduire le nombre de décès sur la route, de sorte que le bilan des morts en 2020 sera inférieur à 2000.

La sécurité routière dans le monde

Il s’avère que 93% des morts issues d’accidents de la route surviennent dans des pays à revenus faibles ou intermédiaires, alors que ces pays n’utilisent qu’un peu plus d’1/2 des véhicules soumis aux règles de recensement dans le monde.

C’est dans les régions africaines que le taux de mortalité est le plus élevé. Cela peut s’expliquer par le manque d’information et de sensibilisation à la sécurité routière mais aussi par le manque d’installations routières (route, bande cyclable, trottoir, etc).

Les piétons, cyclistes ou encore motards ainsi que tous les autres usagers qui ne sont pas protégés par l’habitacle d’une voiture ou d’un véhicule sont des usagers dits vulnérables.

Le manque d’infrastructures routières (trottoir ou encore bande, piste cyclable) est l’une des principales raisons ce taux de mortalité est plus élevé.

Au niveau mondial, 40 pays ont adopté un règlement à 7 directives pour que les véhicules sur la routes soient sécuritaires, parmi lesquels se retrouvent 35 pays à revenus élevés.

Il semble alors important de normaliser et étendre des directives partout dans le monde.

On prévoit que, d’ici 2030, les accidents de la route seront la cause de 2,4 millions de décès par an, devenant ainsi la cinquième cause de décès dans le monde.

A savoir, c’est l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui coordonne les directives et actions des Nations Unies en matière de sécurité routière, au sein du Partenariat mondial pour la sécurité routière. Ce Partenariat apporte ainsi un soutien aux États membres pour renforcer la législation routière ainsi qu’améliorer l’importation de données pour développer des stratégies et des directives locales et nationales sur la sécurité routière.